Prostatectomie radicale robotisée

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Prostatectomie radicale robotisée

Qu'est-ce qu'une prostatectomie radicale ?

Radical signifie que la totalité de la prostate est enlevée, plutôt qu'une partie seulement, dans le but de guérir le cancer de la prostate. Une prostatectomie est une opération destinée à traiter un cancer de la prostate localisé (cancer qui ne s'est pas propagé en dehors de la glande prostatique). Elle est pratiquée sous anesthésie générale et consiste à retirer la totalité de la prostate, les vésicules séminales (glandes qui produisent le sperme) et éventuellement les vaisseaux sanguins, les nerfs et la graisse autour de la prostate. Ces éléments sont retirés afin d'augmenter les chances d'éliminer toutes les cellules cancéreuses. Une fois qu'ils ont été enlevés, l'urètre (tube qui transporte l'urine à travers le pénis et l'expulse du corps) est ensuite rattaché à la vessie. Les ganglions lymphatiques pelviens (petites structures en forme de haricot dans le système lymphatique où le cancer peut se propager en cas de maladie à haut risque) sont également retirés.

Une caméra 3D à fort grossissement (x10) permet au chirurgien de voir l'intérieur de l'abdomen. Elle est fixée à l'un des quatre bras de la console robotique et insérée dans l'abdomen par l'un des trous de serrure. Les autres bras robotisés peuvent contenir divers instruments que le chirurgien utilisera pour effectuer l'opération. Les instruments sont plus petits (environ 8 mm) que ceux utilisés pour la chirurgie ouverte. Grâce à la console robotisée et à la caméra 3D, le chirurgien peut effectuer une opération précise dans un espace réduit, ce qui évite une grande incision.

Le chirurgien se trouve dans la même pièce, mais à l'écart du patient, et c'est lui qui commande les bras robotisés pour réaliser l'opération.

Qu'est-ce que la chirurgie robotique ?

La chirurgie assistée par robot est une technique qui utilise une console robotique (une unité de contrôle, le système da Vinci) pour aider le chirurgien pendant l'opération.

Les tumeurs rénales sont le plus souvent détectées lors de bilans de santé ou lorsqu'une personne se présente pour un autre problème de santé et que des examens sont effectués. On ne saurait donc trop insister sur l'importance des bilans de santé périodiques. Il est important de comprendre que le robot n'effectue pas l'opération. Le chirurgien effectue toujours l'intervention, mais la console robotique permet des mouvements plus contrôlés et plus précis pendant l'opération.

Pourquoi la prostatectomie robotisée ?

Les avantages de la PRR sont les suivants :

  • Séjour hospitalier plus court
  • Moins de douleur Moins de
  • risque d'infection
  • Moins de perte de sang réduisant la nécessité d'une transfusion sanguine
  • Moins de cicatrices
  • Récupération plus rapide
  • Retour plus rapide aux activités normales telles que la conduite.

 

Les techniques assistées par robot permettent au chirurgien :

  • Vision de haute qualité
  • Vue en 3D du champ opératoire
  • Dextérité accrue
  • Précision accrue
  • Grossissement jusqu'à 10 fois.

 

épargne nerveuse dans la prostatectomie radicale robotisée

Le grossissement et la dextérité fournis par le robot permettent une excellente visualisation et la préservation des faisceaux neurovasculaires autour de la prostate. Ces structures neurales transmettent aux corps les signaux nécessaires à la fonction érectile. La préservation de ces structures permet donc de préserver et de rétablir rapidement la fonction érectile ainsi que le contrôle urinaire.

Quels sont les risques possibles ?

  • Une infection ou une hernie peut se produire au niveau de la plaie.
  • Perte de sang : si l'hémorragie est importante, une transfusion sanguine peut être nécessaire. Cela se produit chez moins de 5 % des hommes qui subissent l'approche assistée par robot.
  • Dysfonctionnement érectile : Un certain degré de dysfonctionnement érectile est probable après toute forme de chirurgie radicale de la prostate ; cependant, la préservation des faisceaux neurovasculaires améliore la probabilité de retrouver des érections.
  • Incontinence urinaire (incapacité à contrôler l'émission d'urine) : Toutes les formes de chirurgie de la prostate entraînent un certain degré d'incontinence urinaire à court terme. La rééducation de la vessie et les exercices du plancher pelvien permettent à la plupart des patients de retrouver la continence en quelques semaines ou quelques mois.
  • Blessure au rectum : très rarement (< 1 %), le rectum (dernière partie de l'intestin) peut être blessé et, s'il est étendu, une colostomie temporaire peut s'avérer nécessaire.
  • Neuropraxie : Dans de rares cas, les patients peuvent ressentir un engourdissement de la peau dû à leur position sur la table d'opération. Ce phénomène disparaît généralement de lui-même en quelques heures ou quelques jours.
  • Problèmes liés à l'anesthésie générale : Il s'agit notamment d'une infection thoracique, d'une thrombose veineuse profonde (TVP), d'une embolie pulmonaire (caillot de sang dans les poumons), d'un accident vasculaire cérébral (AVC) ou d'un infarctus du myocarde.

Il est important de noter qu'un traitement supplémentaire peut être nécessaire, comme une radiothérapie ou une thérapie hormonale après la chirurgie, si nous constatons que le cancer s'est propagé en dehors de la prostate. Ces résultats sont basés sur le rapport final de notre pathologiste.

Cours postopératoire

  • La prise orale est autorisée après 6 heures.
  • Encouragement à marcher et à se mobiliser dans les 12 heures.
  • Retrait du drain après 1 ou 2 jours.
  • Sortie après 3 jours.
  • Examen en salle d'opération avec rapport histopathologique après 5 jours.
  • Retrait du cathéter après 10 jours.
  • Reprise des entraînements et des exercices après 30 jours.